L’orientation scolaire est un moment d’exploration et de croissance pour celui qui est face à cette période de choix, qui parait déterminante pour l’avenir.
Quelques idées préconçues influencent et limitent, parfois, les choix d’orientation.
Que diriez-vous de ces affirmations ?
“L’orientation scolaire se décide en classe de terminale.”
L’orientation scolaire est un accompagnement sur le long terme, qui débute dès le collège et s’intensifie au lycée. A ce stade, les choix de filières ou de spécialités peuvent influencer directement les possibilités d’études. Ce parcours devrait conduire le jeune à mieux se connaître, à cerner ses aspirations, identifier les voies qui pourraient lui correspondre.
Pas de stress, il y a de nombreux salons, forums sur l’année de terminale, pour ceux qui n’ont pas encore trouvé leur voie.
“Il est impératif de savoir quelle formation choisir, après le baccalauréat.”
Outre la possibilité de s’insérer dans le monde professionnel, il existe un diplôme universitaire (D.U.)PaRéO « parcours pour réussir et s’orienter ».
Ce dispositif est proposé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Le DU PaRéO est une formation d’une année après le baccalauréat, accessible via le moteur de recherche de formation Parcoursup. Cette formation à bac + 1 offre aux bacheliers qui hésitent entre différentes formations une année pour réfléchir, mûrir et affiner leur projet d’études, voire leur projet professionnel.
“Il est impossible de changer de voie, une fois engagé(e) dans une filière.”
Il existe des systèmes de passerelles pour pouvoir changer de filières. Cela peut être plus ou moins facile, selon le moment et le parcours choisi. On peut citer, parmi d’autres : les passerelles suivantes :
Il est possible de rejoindre un BTS ou un BUT dès la fin du 1er semestre d’une licence 1re année (L1) ou en fin de L1, voire de L2 ; prudence toutefois car cela dépend des filières.
Pour les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), en cas d’échec aux concours, on peut « cuber » (refaire la 2e année). Il existe, aussi, des passerelles pour faciliter les poursuites d’études à l’université ou dans les écoles, sans perdre d’année car validation de 2 années (cf conventions entre lycées et universités et validation des crédits ECTS (European Crédits Transfer System)).
Un bachelier ou un étudiant en recherche de réorientation peut demander à faire une césure, période d’une durée maximale de deux semestres consécutifs. Il suspend donc temporairement sa formation dans le but de réaliser une expérience utile pour sa formation et son projet personnel. La période de césure peut se faire sous des formes diverses en France ou à l’étranger. Il peut ainsi s’agir de réaliser un projet entrepreneurial, social ou culturel, d’occuper des fonctions en entreprise, administration ou association, etc. En revanche, l’acceptation de la césure n’est pas accordée de droit.
“L’apprentissage mène, uniquement, à des métiers manuels.”
La formation en apprentissage existe dans de très nombreux domaines, y compris ceux du commerce, de la santé, de l’informatique, du marketing, de l’ingénierie…. Ainsi, de nombreux parcours sont accessibles par une formation en apprentissage. Les niveaux de qualifications varient du CAP au Master.
“Il n’y a pas d’accès aux Grandes Ecoles sans passer par une classe préparatoire.”
Il est possible d’intégrer des grandes écoles post-bac (prépa intégrée au cursus) pour suivre un cursus bac+5 (cursus grandes écoles). De nombreuses écoles ont, aussi, fait le choix de l’Admission sur Titre. Cette formule propose d’intégrer une grande école aux étudiants ayant déjà un certain bagage, un bac+2 (BTS, DUT), un bac+3 (licence) ou encore un bac+4 (master) sans avoir fait deux ans de classe préparatoire en amont. Avec l’Admission sur Titre, l’étudiant entre directement, via un concours, un entretien, des tests, dans un cycle master.
Pour aller plus loin, ne manquez pas notre atelier du mercredi 22 janvier 2025 à 14h , grâce auquel vous pourrez naviguer facilement dans «Parcoursup 2025».